Le Management de transition, un impact positif sur les entreprises

Les problématiques environnementales et sociétales ont pris une grande importance dans la stratégie des entreprises ces dernières années. Au-delà d’un simple choix interne, les politiques RSE des organisations sont scrutées, parfois pointées du doigt et peuvent impacter directement le choix des consommateurs, les difficultés de recrutement et de manière plus globale la stratégie de marque de l’entreprise.

De plus en plus, le Management de transition apparait alors comme une solution, non seulement pour résoudre un problème, mais aussi pour le résoudre dans de bonnes conditions.

Management de transition à impact positif RSE

Nous avons échangé avec Didier Douziech, Manager de transition et cofondateur de l’association de Management de transition à Impact (IMWI). Il nous présente le Management de transition dit à impact, soit une manière d’aider les entreprises à mener des projets tout en améliorant de façon mesurable la RSE dans leur organisation.

Définir le Management de Transition à Impact

Le Management de transition à impact pourrait se définir comme une mission de Management de transition avec une amélioration mesurable de l’entreprise sur les plans sociaux, sociétaux ou environnementaux, tout en renforçant sa performance économique et sa résilience.

Le Management de transition à impact va donc intervenir sur les missions à visée RSE des entreprises, mais pas seulement. D’après Didier Douziech ; on distingue deux types de Management de transition à impact, le Natif et le Pas à pas.

Le Management de transition à impact natif, les missions RSE et environnementaux

Une mission de Management de transition peut être nativement à impact positif sur les plans sociaux, sociétaux ou environnementaux. C’est le cas notamment des missions de transition portant sur les politiques RSE des entreprises, mais également sur des projets à visée environnementale.

Les exemples sont nombreux parmi les missions réalisées par nos managers de transition :

Aller au-delà de la mission avec le Management de transition à impact Pas à pas

L’une des principales exigences du métier de manager de transition, est le devoir d’aller au-delà de la mission, avec la volonté de dépasser les objectifs de l’entreprise en apportant des axes d’améliorations auxquels elle n’aurait peut-être pas pensé.

Faire appel à un manager de transition, c’est faire appel à un expert surqualifié pour répondre à une problématique de l’entreprise. Or, face à une problématique, il est courant que plusieurs solutions s’offrent au manager de transition.

Le cadre mandaté peut alors décider de pousser une solution avec un impact positif, quel que soit le domaine de la mission ou son cahier des charges.

Cela se traduit par l’accompagnement des salariés lors de la cession d’une activité en apportant une attention réelle aux risques psychosociaux et en proposant des formations de prévention sociale, mais également sur des missions de déplacement ou de développement de site industriel, en apportant des connaissances sur le plan écologique, en proposant des process plus sobres en énergie, des plans de décarbonations ou en portant une attention particulière à l’impact sur la biodiversité.

Quels managers pour du Management de transition à impact ?

Le Management de transition à impact se développe grâce notamment à la concordance des sensibilités grandissantes des entreprises sur les sujets RSE avec la volonté d’avoir un travail utile et épanouissant pour les cadres. Il permet de remettre la dimension humaine au cœur du métier, donner du sens, du bien-être et de la motivation dans le projet, mais aussi au sein de toute l’organisation.

Tous les managers de transition peuvent faire du Management de transition à impact. Il s’agit souvent de managers de transition avec une grande expérience du métier “classique” avec une prise de conscience de sa capacité à avoir un impact sur les enjeux environnementaux ou sociologiques dans son domaine. Ces managers doivent faire preuve à la fois d’une expertise métier, d’un savoir-faire technique et d’une bonne communication auprès des équipes et des donneurs d’ordre afin d’embarquer toutes les parties prenantes vers un axe qui lui semble plus vertueux.

De cette façon, il contribue à enrichir la mission, tout en conservant le lien avec les objectifs et sans perdre de vue l’axe économique.