Managers de transition, liberté et indépendance ?
Cela ne vous aura pas échappé, le monde du travail est en pleine évolution. Entre les crises, les besoins croissants de flexibilité et la mutation des pratiques dans les entreprises, on observe un profond changement des attentes et des projets professionnels de certains salariés.
Le management de transition est au cœur de ces évolutions, expliquant surement son fort développement ces dernières années. Revenons ensemble sur ce statut particulier des managers de transition et sur les avantages de ce choix de carrière.
Un monde du travail en pleine évolution
Selon l’Insee, 995 868 entreprises ont été créées en 2021 soit une augmentation historique de 17,4 % par rapport à l’année précédente. Si ce chiffre peut s’expliquer par un effet de rattrapage du confinement de 2020, il témoigne tout de même d’une forte tendance à l’entrepreneuriat.
Parmi ce quasi-million de nouvelles entreprises, 640 000 sont des statuts d’autoentrepreneurs. Cette évolution du monde du travail, qui s’intensifie d’année en année, traduit la volonté de plus en plus de salariés de sortir de la norme du CDI et de gagner en liberté et en indépendance. Une tendance que l’on observe également dans les profils des managers de transition.
Travailler différemment pour plus d’indépendance et de liberté
Si le CDI a aujourd’hui moins bonne presse chez les jeunes comme chez les plus anciens c’est souvent pour des raisons de liberté et d’indépendance. En effet, nombreux sont les témoignages qui mettent en avant le besoin de sortir du lien de subordination qui caractérise légalement le contrat de travail.
Affectés par les besoins croissants de flexibilité pour les entreprises au gré des nombreuses crises traversées, les salariés ont également en tête qu’une carrière professionnelle est plutôt incompatible avec la volonté de rester dans une seule structure.
Il faut dire que la loyauté entre les entreprises et ses collaborateurs a souvent été quelque peu entamée par les différentes réorganisations, restructurations et cessions d’activités. Dès alors, la notion de mobilité s’impose dans l’évolution des carrières professionnelles. Dans ce contexte, les travailleurs indépendants bénéficient d’une plus grande liberté d’action et de choix de carrière.
Certains managers de transition avancent même l’idée qu’ils sont plus à même de prévoir l’avenir que lorsqu’ils étaient salariés. Ils peuvent en particulier choisir librement la prochaine mission en adéquation avec leur projet professionnel.
Travailler différemment pour plus d’efficacité
Un des autres arguments avancés par les managers de transition en faveur de leur indépendance est celui de l’efficacité. En effet, le travailleur indépendant n’est pas directement lié à la politique interne de l’entreprise, il est mandaté pour une mission précise, sans prétendre à une évolution sur le long terme. Cette posture lui permet de consacrer pleinement ses compétences à la mission sans s’encombrer de préoccupations “politiques” ou de carriérisme.
Cette situation apparait donc comme une solution gagnant-gagnant pour l’entreprise et le manager. Car ce qui se traduit comme une liberté de mouvement et de parole plus importante pour le manager est pour l’entreprise un avantage d’une plus grande productivité.
Retrouver du sens et transmettre son savoir
Au-delà de l’aspect d’indépendance, les managers de transition bénéficient d’un statut particulier dans l’entreprise. Intervenant parfois sur des situations compliquées, ils mettent à disposition tout leur savoir et leurs compétences pour faire passer un cap à l’organisation. Ils apportent la possibilité de faire « grandir » certaines équipes, de résoudre des problématiques complexes et de transmettre leurs expériences.
En effet, les objectifs des missions de transition sont souvent différents de ceux attribués à un employé de longue durée dans une entreprise. Souvent bien définis, quantifiables, mesurables, permettant à la fois à l’entreprise de mesurer toute l’efficacité du manager et au manager d’apprécier la réalisation de sa mission donnant tout son sens à son métier. Pas de bullshit jobs dans le management de transition !
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